Pertinence, pas seulement performance – La vraie recette du retail en 2025

Immobilier commercial : la taille ne fait pas tout, la pertinence oui
« Bigger is better » ? Pas si sûr. En 2025, la performance d’un actif retail ne se mesure plus à sa taille ou à son prestige, mais à sa capacité à répondre aux besoins locaux. Knight Frank le confirme dans sa dernière étude : dans un marché complexe, la pertinence prime sur la grandeur. Une leçon essentielle pour les investisseurs, développeurs... et tous les acteurs du retail en Suisse romande.
Prime ou pas, l’important c’est d’être utile
Oui, les centres « prime » continuent d’attirer. Mais même les plus grands sites, parfois dopés aux loyers élevés et aux charges lourdes, peinent à générer du profit. À l’inverse, certains actifs secondaires ou plus modestes, bien ancrés dans leur environnement, affichent une résilience étonnante. Leur secret ? Une offre adaptée à un public bien ciblé : santé, alimentaire, beauté, services.
Être pertinent, c’est comprendre son public
Dans les zones périurbaines, industrielles ou à forte densité artisanale, l’équation change. Il ne s’agit plus d’attirer par la démesure, mais par la justesse. Une arcade ou un local logistique bien situé, facile d’accès, avec un bon rapport charges/performance, devient un actif stratégique. C’est d’ailleurs la réalité des projets que nous accompagnons chez Naef Commercial | Knight Frank, sur le terrain.
Bye bye l’expérientiel gadget, bonjour la maintenance utile
Le retail a parfois confondu expérience avec gadgets (mur d’escalade, réalité augmentée, ping-pong au bureau…). Aujourd’hui, ce qui compte vraiment, c’est un lieu "bien tenu", fonctionnel, adapté aux usages. Et surtout, capable d’évoluer. Un bon local, c’est souvent un local investi intelligemment, pas nécessairement spectaculaire.
Petits actifs, grands potentiels
En 2025, la pertinence se cache parfois là où on ne la cherche pas : dans les petites villes, les quartiers périphériques ou les zones artisanales. Là où l’offre colle au quotidien des utilisateurs. Des actifs moins visibles mais souvent plus rentables, avec un taux de vacance plus faible et des coûts mieux maîtrisés.
Prime, secondaire, petit ou grand, il n’y a pas de vérité unique. Ce qui compte, c’est la capacité à répondre concrètement aux attentes des usagers. Chez Naef Commercial | Knight Frank, nous croyons à cette approche centrée sur l’usage, la flexibilité et le conseil. Car au fond, la meilleure stratégie, c’est celle qui a du sens.